Sunday, March 25, 2012

GUIDE METHODOLOGIQUE ÉTUDE DE DANGERS UFIP Exclusive

Guide Méthodologique pour la réalisation des Etudes de Dangers en Raffineries UFIP Exclusive

je vous présente Guide Méthodologique pour la réalisation des Etudes de Dangers en Raffineries, Stockages et Dépôt de Produits Liquides et liquéfiés UFIP (UNION FRANÇAISE DES INDUSTRIES PETROLIERS).


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https://rapidshare.com/files/3031256790/Guide_Methodologique_UFIP_Etude_de_danger.pdf



B.amine

LE RISQUE MICROBIOLOGIQUE



Les micro-organismes
S'ils trouvent dans l'organisme un milieu favorable à leur développement, certains micro-organismes peuvent proliférer et provoquer des infections plus ou moins graves qui présent plusieurs aspects suivant les agents qui les provoquent.
o   Les bactéries mesurent entre 0.5 et 10 um (um = 1 millième de mm). elles peuvent émettre des toxines qui empoisonnent l'organisme. le bacille de koch par exemple est une bactérie responsable de la tuberculose ; elle affecte essentiellement les poumons. La voie d'entrée du bacille est essentiellement respiratoire.
o   Les virus sont des corpuscules 10 à 100 fois plus petits que les bactéries ; ils pénètrent dans les cellules, s'y multiplient et provoquent leur mort. le virus de la grippe par exemple s'attaque principalement au système respiratoire et peut se compliquer d'infection bactérienne.
o   Les champignons microscopiques atteignent le plus souvent la peau et les ongles parfois même les viscères.
o   Les parasites sont des êtres vivants animaux ou végétaux qui vient aux dépens d'autres organismes ou hôtes : par exemple les agents du paludisme qui se transmettent par piqûres de moustiques infectés.
       La chaîne épidémiologique .
o   Les mesures de prévention reposent sur la connaissance de la " chaîne épidémiologique " ou chaîne de propagation d'une maladie contagieuse. ses différents maillons sont les réservoirs de germes, les modes d'invasion et de transmission du germe, les modes de pénétration chez  l''hote , la réceptivité ou l'immunité de l'hôte .
o   Les réservoirs peuvent être :
-    humains : individus malades, porteurs sains mais responsables de contamination (par exemple    hépatite B pour les personnels de soins par blessure) ;
-     animaux : ils concernent les maladies communes à l'homme et aux animaux. ils provoquent des affections telles que rage , brucellose , leptospirose , pasteurellose , et atteignent les agriculteurs , les éleveurs , les professions traitant des produits d'origine animale (lait , viande , peaux , os ..) etc .;
-     environnementaux : germes présents dans le sol ou dans l'eau (tétanos…).
-     Les modes de transmission et de pénétration sont multiples : directs par la transmission de l'agent pathogène d'un individu à un autre ; indirects par les mains, par exemple, lors de la manipulation de germes d'origine fécale.
o   L'hôte est caractérisé par sa réceptivité ou son immunité face à une maladie infectieuse. L'immunité peut être naturelle ou acquise (gammaglobulines spécifiques ou vaccination).

LE RISQUE EXPLOSION


LE RISQUE EXPLOSION

Substances explosibles: mélanges de corps ou composés définis capables, par décomposition de libérer en un temps très court leur énergie potentielle
Cette libération s’accompagne le plus souvent du dégagement d’un volume important de gaz qui sont portés à une température élevée et exercent une pression extrêmement forte sur les éléments environnant
De telles explosions se manifestent par une action subite et plus ou moins violente de la pression d’un gaz. Phénomène d’origine chimique (explosion chimique) ou physique.

LES FAMILLES D ’EXPLOSION
  1. Explosion due à une réaction chimique
      Réaction entre deux composés chimiques réactifs entre eux avec vitesse de réaction très rapide et énergie libérée très importante
      Le système déclenche  lui-même le processus d ’explosion
      attention projection de produit chimique
Les causes :
      mise en contact de substances réactivités entre elles
      impuretés
  1. Explosion due à une cause physique
Le système reçoit un apport d’énergie de l’extérieur. Le système est stable ou stabilisé dans les conditions normales d’utilisation
Les causes :
      arc électrique
      échauffement mécanique
      point chaud
      foudre
      choc mécanique
  1. Explosion nucléaire
Désintégration de noyaux atomiques lourds en éléments plus légers avec une émission énergétique considérable accompagnée de particules
Les causes :
      atteindre la masse critique
      surchauffe
      rayonnements
  1. Explosion d ’une enceinte de confinement sous pression
2 mécanismes principaux liés aux propriétés de la substance confinée sous pression:
      substance inexplosibles: éclatement initial et débit de fuite à la brèche
      substance inflammable et après éclatement initial mélange explosible qui sera allumé par la suite
Les causes :
      choc mécanique
      corrosion
      défaut de matériaux
      anomalie de conception
LES EXPLOSIONS DE VAPEURS ET DE GAZ (1)
LES REGIMES D ’EXPLOSION
REGIME HOMOGENE
Explosions pour lesquelles la réaction de combustion prend naissance simultanément en tous points du mélange
CES CONDITIONS NE SONT PRATIQUEMENT JAMAIS REMPLIES
REGIME HETEROGENE
Est liée à la progression d ’un front de flamme à partir d ’un point d ’allumage
LA MASSE PRISE DANS L ’EXPLOSION N ’EST DONC JAMAIS LA MASSE DISPONIBLE
LES EXPLOSIONS DE VAPEURS ET DE GAZ
les limites d ’explosivité et d’inflammabilité
Pour qu’un gaz puisse s’enflammer et que la combustion se continue il est nécessaire que le GAZ soit mélangé à l’air dans certains pourcentages.Le Rapport en volume doit se trouver compris entre deux limites :
¨ La valeur LIMITE INFERIEUR D’INFLAMMABILITE  L.I.I
¨ La valeur LIMITE SUPERIEUR D’INFLAMMABILITE  L.S.I
Après avoir mis dans un tube différentes proportions de METHANE
et d’air (par exemple) on détermine que seuls les mélanges comprenant au minimun 5% de METHANE et au maximum 15% de METHANE (le complément étant de l’air) sont susceptibles de propager la flamme.
Ü 5% correspond à la LIMITE INFERIEUR D’INFLAMMABILITE L.I.I  du METHANE dans l’air ou la LIMITE INFERIEURE D’EXPLOSIVITE L.I.E

Ü 15% correspond à la LIMITE SUPERIEURE D’INFLAMMABILITE L.S.I ou LIMITE SUPERIEURE D’EXPLOSIVITE L.S.E du METHANE dans l’air.
Certaines L.S.E atteignent 100% (ACETHYLENE).


http://www.ffc-asso.fr/opcd_2/illustrations/Img074.png

ATTENTION
De plus,ces limites peuvent varier selon la température et la pression du local.
Une augmentation de température se traduit par :
-Une élévation de la L.S.E
-Une diminution de la L.I.E
Une élévation de pression se traduit par une
Augmentation très sensible de la L.S.E et une faible diminution de la L.I.E.
Ø LA TEMPERATURE D’AUTO-INFLAMMATION
C ’est la Température suffisante pour déclencher spontanément des réactions d’oxydation, provoquer leur accélération et atteindre l’explosion. Elle affecte l’ensemble des mélanges GAZEUX. La température d’auto inflammation est caractéristique d’un mélange GAZEUX. C’est une température assez élevée, le plus souvent entre 250°C ET 650°C.
                                              L.I.I            L.S.I                       T.I°C
-PROPANE                             2.4%            9.5%                      466°C
-HYDROGENE                       4.0%             75%                      585°C
-OXYDE D’ETHYLENE           3.0%           100%                      429°C
LES LIQUIDES

Ce sont des vapeurs émises par les liquides qui s’enflamment, comme pour les GAZ plusieurs conditions sont nécessaires pour qu’un LIQUIDE inflammable brûle.

Ø LES LIMITES INFERIEURE ET SUPERIEURE D’INFLAMMABILITE
Comme pour les GAZ les vapeurs émises par les liquides inflammables ne peuvent s’enflammer que si le rapport VAPEUR/AIR est dans la zone L.I.I-L.S.I.
LE POINT ECLAIR :
C’est la TEMPERATURE MINIMALE à laquelle un liquide, soumis à la pression atmosphérique, émet suffisamment de VAPEURS qui, par mélange avec l’air, sont susceptibles de s’enflammer au contact d’une flamme ou d’une étincelle.
PLUS LE POINT ECLAIR EST BAS PLUS LE LIQUIDE EST DANGEREUX

                                       POINTS ECLAIRS            T° D’AUTO-INFLAMMATION

-BENZENE                                 -11°C                              538°C
-PENTHANE                              -49°C                              309°C
-ETHANOL                                 +11°C                             423°C
-ETHER ETHYLIQUE               -44°C                             180°C
-ACIDE ACETIQUE                  +42°C                             427°C
-SULFURE DE CARBONE        -40°C                             100°C
-ACETHONE                              -18°C                              538°C
-TOLUENE                                   +1°C                             536°C

L’appareil de mesure d’explosion appeler EXPLOSEMETRE.



Par B.A.amine



LE BRUIT



 LE BRUIT


1- DEFINITION : Ensemble de sons produisant une sensation auditive   
                             désagréable.
2- REALITE : -Exposition aux émissions phoniques élevées.
                        -Surdité partielle ou totale : maladie industrielle fréquente.

3- DECIBEL : Unité de mesure physique des niveaux sonores.

4- DECIBEL (A) : dB (A) : décibel physiologique.
                               Permet d’évaluer les niveaux sonores perçus et prévoir les
                               effets du bruit.
5- L’OREILLE :
http://www.medecine-et-sante.com/gimages/oreille1.jpg

 6- LE SONOMETRE : Instrument de mesure des dB(A).

7- LES BRUITS NE S’ADDITIONNENT PAS :
 a- Machines identiques :

Nbre machines
1
2
3
5
10
Niveau sonore dB (A)
80
80+3
80+5
80+7
80+10

b- Machines différentes (>10dB (A)) : La plus forte impose son niveau

8- LES BRUITS QUI NOUS ENTOURENT :


140
130
120
110
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
Lésions de l’oreille
Zone dangereuse
Zone de fatigue
Calme/bruits légers
Silence






9- PREVENTION/PROTECTION :


PREVENTION INTEGREE :
  
 Réduire le bruit à la source.

PROTECTION COLLECTIVE :

Réduire le bruit au cours de sa propagation :

 -    Isolation phonique (laine de verre – 15à 20 dB (A))

 -    Ecrans acoustiques mobiles.

 -     Isolation anti-vibratile des machines.

EQUIPEMENTS INDIVIDUELS DE PROTECTION  (Réduction de 20dB (A)):

-         Casques antibruit

-         Bouchons d’oreilles


     REDUCTION DU TEMPS D’EXPOSITION :


 EXPOSITION / 2  = - 3 dB (A)


 EXPOSITION / 10 = -10 dB (A)


NORME FRANCAISE : Surveillance médicale obligatoire pour les

personnes exposées à des niveaux sonores supérieurs à 85 dB (A).



B. A. Amine